vendredi 26 août 2011

O mito inesiano


Depuis 1982 je creuse autour du mythe et la légende
de leurs amours défendus,
ils deviennent une parole exposée, offerte, offerte !
La vibration de la vie est bien au-delà du silence.
La Reine revient pour changer son destin,
et chaque fois elle nous place face à l’infini.
Elle s’arrache au marais intemporel de l’oubli
et nous place face à sa chute.
Dans le chaos vibrent les corps qui suivent
et portent leurs archéologies.
On vit une expérience du baroque qui façonne sa main
dans l’argile du temps.
Inez comme un faucon aveugle, déploie les ailes et suit le vent.
Derrière roulent les ponctuations éphémères de l’histoire.
Pedro l’habille de soie verte pour la dernière des parades.
Elle remonte les marches et déjà l’oiseau se meurt par la bouche.
Son dernier baiser aura le goût des cendres.
LM, février 2009

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