mardi 15 février 2011

uma carta...



Cartas de amor de Pedro e Inez ( 09.10)

Aprumo a espera com o manto nocturno,
inspiro-lhe rezas.
Venço o medo e o sono,
olho para ti tanto tempo,
que desapareces.
Arranco a minha arvore aos céus,
musgo na dobra, mordo o làbio
hùmido e liso,
provo as azedas e a infância,
com os dedos roidos pela ferrugem.
Sou uma estàtua armadilhada
entre a hera e o sol. ...
Amoro o escuro onde o ventre
se dissolve em erva dos muros.

A olho nù, esforço-me por florir.

Inez, 8.07.09

en attente




....
Suis l’étoile… nous sommes si faibles,

l’un est le lieu de l’autre.

Mon dernier cri est pour toi.

Inez, sur ta tombe, pour toi, la rose se plie

de beauté et de velours rouge.
Paris, 2006.

Carta de amor...extracto


Carta de amor


Inez,

Père du vent souffles sur ma peine,

sur la pourpre désolée de mes lèvres.

Je sens le benjoin, la myrrhe et le nard,

ils embaument tes cheveux coiffés par Marie.

Ma belle amante, ma toute petite, mon cœur,

il est tard, il est déjà trop tard.

Suis l’étoile… nous sommes si faibles,

l’un est le lieu de l’autre.

Mon dernier cri est pour toi.

Inez, sur ta tombe, pour toi, la rose se plie

de beauté et de velours rouge.

Ton Pedro.

Paris, 2006.

as joias de pano




D. Pedro, le chercheur mélancolique.



J'ai appris le reste de la parole.
Ton coeur est ma patrie et pendant que tu dors,
mon âme veille.
Je souffle sur tes baisers pour éveiller les braises.
Je suis un homme incomplet.

LM, 2010