vendredi 26 août 2011


Carta de amor


Inez,

Père du vent souffles sur ma peine,

sur la pourpre désolée de mes lèvres.

Je sens le benjoin, la myrrhe et le nard,

ils embaument tes cheveux coiffés par Marie.

Ma belle amante, ma toute petite, mon cœur,

il est tard, il est déjà trop tard.

Suis l’étoile… nous sommes si faibles,

l’un est le lieu de l’autre.

Mon dernier cri est pour toi.

Inez, sur ta tombe, pour toi, la rose se plie

de beauté et de velours rouge.

Ton Pedro.

Paris, 2006.

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