dimanche 12 octobre 2008


Dernière lettre amour d’Inez à Pedro

Pedro,

Je me déshabille auprès de la fontaine

et j’écoute le merle enrouler son chant,

dans la force désobéissante du fleuve.

Il court caressant le flanc des berges.

Aiguë est le cri du paon qui se promène

Tout près de moi.

Etrange la beauté qui m’entoure.

Il me semble voir tout décollé du monde.

Une poésie scandaleusement nue et obscène

dans sa cruelle beauté.

Je vis maintenant et je peux mourir de suite…

( extrait de la dernière lettre d’amour)

LM_______2005

Aucun commentaire: