Pedro,
Je me déshabille auprès de la fontaine
et j’écoute le merle enrouler son chant,
dans la force désobéissante du fleuve.
Il court caressant le flanc des berges.
Aiguë est le cri du paon qui se promène
Tout près de moi.
Etrange la beauté qui m’entoure.
Il me semble voir tout décollé du monde.
Une poésie scandaleusement nue et obscène
dans sa cruelle beauté.
Je vis maintenant et je peux mourir de suite…
( extrait de la dernière lettre d’amour)
LM_______2005
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